11 Avr 2022 0 Commentaires
Si certaines femmes peuvent être complexées par une poitrine jugée trop peu développée, un volume des seins disproportionné par rapport au reste de la silhouette est également susceptible de générer une forme de mal-être. Outre l’aspect psychologique, une poitrine très fortement développée peut aussi être la cause d’une gêne physique plus ou moins importante.
On parle alors d’hypertrophie mammaire. Il est parfois nécessaire de recourir à une opération de chirurgie visant à réduire le volume de la poitrine. Étant donné la zone à traiter, certaines questions se posent, notamment vis-à-vis de la compatibilité d’une telle intervention avec la grossesse et l’allaitement.
En quoi consiste une réduction mammaire ?
La réduction mammaire est une opération de chirurgie qui consiste en l’ablation du tissu glandulaire en excès au niveau des seins. Le volume glandulaire résiduel conservé est remodelé afin de respecter l’harmonie naturelle de la silhouette de la patiente et de garantir un résultat en adéquation avec ses besoins et ses attentes.
L’hypertrophie est généralement associée à une ptose mammaire, c’est-à-dire un affaissement de la poitrine en raison de son poids trop important. Il s’agit alors également de restructurer le sein en recentrant notamment l’aréole pour lui rendre une forme plus esthétique. L’excès cutané est retiré afin de redonner de la projection à la poitrine, qui retrouve ainsi son volume et sa fermeté.
Pour quelles raisons recourir à une réduction mammaire ?
La réduction mammaire est indiquée dans le traitement de la gêne physique occasionnée par une hypertrophie de la poitrine. En effet, des seins trop volumineux par rapport à la morphologie de la patiente sont souvent la cause de douleurs au niveau des cervicales, des épaules et du dos. Elles rendent alors difficile la pratique de certains sports ou engendrent des difficultés vestimentaires.
Outre l’aspect physique, la gêne peut également porter sur la psychologie de la patiente. Cette intervention permet ainsi de rétablir l’estime de soi de la patiente. Elle a pour but principal d’aider les patientes qui considèrent en avoir besoin à se sentir bien dans leur corps à nouveau et à pouvoir reprendre une vie normale.
Quelle est la meilleure période pour recourir à une réduction mammaire ?
Comme toutes les interventions chirurgicales, une réduction mammaire entraîne une période de convalescence. Il faut en général une à deux semaines pour que les seins cicatrisent complètement. Il faut éviter au maximum de les exposer aux agressions extérieures, ce qui est beaucoup plus difficile à faire en été.
La question de la compatibilité d’une réduction mammaire et d’une grossesse revient également très souvent dans la bouche des patientes. De manière générale, il est conseillé d’attendre au moins 6 mois avant d’envisager une plastie de réduction des seins. Il s’agit de laisser le temps à la patiente de retrouver son poids initial et à la poitrine de se stabiliser. De la même manière, il est recommandé de laisser un intervalle de temps allant de 6 mois à un an entre ce genre d’intervention et une grossesse.
Peut-on allaiter après une réduction mammaire ?
Pour ce qui est de la compatibilité entre la réduction mammaire et l’allaitement, la réponse varie en fonction de l’ampleur de l’opération pratiquée. En cas d’hypertrophie importante, les canaux galactophores peuvent être sectionnés, ce qui interdit l’écoulement du lait et rend donc l’allaitement impossible.
Pour des réductions de moindre importance, il faut attendre que les innervations sous-cutanées et aréolo-mamelonnaires se reconstruisent. Celles-ci sont sectionnées lors du repositionnement de l’aréole au centre du sein. Une fois que ces connexions nerveuses sont rétablies, l’allaitement est parfaitement envisageable.
Catégorie : Actualités de chirurgie mammaire
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