01 Juin 2020 0 Commentaires
Les injections de Botox (ou toxine botulique à visée médicale) ravissent les patientes. Pour preuve, depuis quelques années, elles ont de plus en plus recours à cette pratique. Non invasive, sans chirurgie et sans éviction sociale, cette procédure de médecine esthétique est devenue un traitement de référence pour le rajeunissement du visage. Elle présente toutefois quelques contre-indications, parmi elles : la grossesse et l’allaitement. Explications.
Le Botox : qu’est-ce que c’est ?
Le Botox est le terme couramment utilisé pour dénommer la toxine botulique, utilisée en injection par les professionnels de la médecine esthétique. Aux côtés de l’acide hyaluronique, qui vise à combler des volumes perdus, le Botox offre aux patientes la possibilité de diminuer l’aspect de leurs rides d’expression.
En effet, la toxine botulique agit sur les muscles responsables de la formation des rides dynamiques en bloquant leur contraction. En résultent des traits rafraîchis, un visage rajeuni tout en conservant une expression faciale 100% naturelle.
Les injections de Botox sont sans véritable risque pour la santé. Leurs effets sont réversibles, ils durent environ 6 mois, période à la suite de laquelle il est nécessaire de renouveler le traitement. Le produit est bien toléré par l’organisme, ce qui en fait une technique d’embellissement facial à la fois sûre, rapide et efficace.
A noter que les injections de toxine botulique ont également fait leurs preuves dans le traitement de la transpiration axillaire excessive (hyperhidrose), gênante en été pour de nombreuses personnes.
Indications et déroulé d’une séance d’injection de Botox
Plus précisément, la toxine botulique permet d’éliminer :
- Les rides du lion verticales localisées, induites par le froncement des sourcils
- Les rides horizontales du front, générées par les mouvements des sourcils vers le haut.
- Les rides des pattes d’oie, situées au coin des yeux et générées par la contraction des paupieres lors des expressions du sourire ou du rire.
Un traitement d’injection de Botox nécessite une première consultation au cours de laquelle le Dr Saboye évaluera la faisabilité de la séance. Pour cela, l’objectif est de procéder à un examen clinique des zones à traiter et d’échanger avec les patients sur leurs attentes et leurs complexes.
Le jour J, la séance, quasi indolore, ne nécessite pas d’anesthésie et est très rapide (environ un quart d’heure). Le Botox est injecté à l’aide d’aiguilles ultrafines. Le résultat est obtenu après une dizaine de jours.
Botox et grossesse : est-ce incompatible ?
Les injections de toxine botulique sont reconnues comme sûres. Néanmoins, en cas de grossesse, elles sont contre indiquées. Si aucun problème n’a été décrit lors d’études déjà réalisées, il s’agit surtout d’une mesure de bon sens. De nombreuses femmes s’inquiètent d’avoir fait l’objet d’injection de toxine botulique, ignorant qu’elles étaient enceintes lors de leur séance. Pour autant, elles ont mené leur grossesse à terme sans souci.
Bien que des travaux de recherches aient démontré que les toxines botuliques ne traversaient pas le placenta durant la grossesse, par précaution et par prudence, lorsque vous êtes enceinte, il vaut mieux éviter le Botox, l’acide hyaluronique et tout autre acte de médecine esthétique de manière plus large. Contrairement à une chirurgie esthétique, il n’y a pas de « durée recommandée » à observer pour une séance de Botox pré ou post grossesse.
En revanche, il est possible de procéder à des injections de toxine botulique après votre accouchement pour un effet « bonne mine » et un visage éclatant. Il est cependant recommandé de patienter quelques mois pour envisager un traitement esthétique par injection quel qu’il soit.
Botox et allaitement : agir en connaissance de cause
Sur le même modèle que la grossesse, les injections de Botox sont contre-indiquées lors de l’allaitement de votre enfant par précaution. Si la toxine botulique à visée médicale est bien tolérée par le corps, les jeunes mamans sont invitées à ne pas recourir à la médecine esthétique lorsqu’elles allaitent. Un peu de patience Mesdames !
Catégorie : Actualités de médecine esthétique
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